Des experts israéliens à la rescousse des Iles Galapagos

galapagos

galapagos

Une équipe d’experts israéliens, issus de l’Université Ben-Gurion dans le Néguev, a signé un accord de coopération avec la Direction Nationale du Parc National des Iles Galapagos au cours d’une récente visite dans l’archipel d’îles tropicales, dans le but d’assister les autorités locales dans la préservation de la biodiversité sur l’île. 

Les Iles Galápagos sont considérées comme un trésor mondial en matière de biodiversité. En effet, comparé à de nombreuses autres îles tropicales comme les Iles Canaries ou Hawaii, l’archipel a subi peu de dommages écologiques, puisque sa colonisation par les hommes est relativement récente.

“En dépit d’une excellente gestion et d’un contrôle méticuleux de l’écotourisme, une catastrophe écologique à part entière se déroule sous nos yeux, infligée par les effets dévastateurs des espèces envahissantes», explique le professeur Ariel Novoplansky de l’Institut Jacob Blaustein de l’Université Ben Gourion pour la Recherche sur le Désert (BIDR ).

Il explique que la faune et la flore de l’île sont menacées par les effets destructeurs des espèces envahissantes, qui ont été importées sur l’île en raison de la hausse de la demande locale, nuisant ainsi à la biodiversité d’un écosystème rare qui ne peut être trouvé nulle part ailleurs sur Terre.  

«Le projet est basé sur un nouveau principe, selon lequel le développement agricole n’est pas nécessairement utilisé comme un outil pour accroître la production alimentaire, la lutte contre la pauvreté et améliorer le niveau de vie», explique Novoplansky. « Dans les lieux fragiles comme les Galapagos, les stratégies de conservation sensibles peuvent bénéficier de pratiques agricoles soigneusement élaborées, qui combattent et préviennent les effets destructeurs des espèces envahissantes dont le sort nous préoccupe tant. »

Une équipe israélo-équatorienne conjointe explorera les moyens de réhabiliter l’écosystème sur les îles Galapagos, tout en développant des méthodes et technologies agricoles d’exploitation de l’eau qui permettront de renforcer l’agriculture locale sans dépendre des importations en provenance de l’Équateur (continent qui importe les espèces envahissantes sur l’île).

Selon l’Agence de Presse Tzapit, «Les îles Galapagos appartiennent à l’Équateur et sont sur l’équateur, à environ 1000 kilomètres au large de la côte ouest de l’Amérique du Sud. L’Equateur ayant annexé les Iles Galapagos il y a 180 ans mais ne s’y étant installé il y a moins de 100 ans,  les îles ont récemment subi des changements écologiques.

En dépit de plus de 50 ans de gestion dévouée et de conservation de la plupart de la région et de ses eaux environnantes par l’autorité du Parc National des Galapagos, l’Equateur cherche à modifier d’urgence sa politique de conservation ». C’est pourquoi les experts israéliens ont été recherchés et invités à venir sur l’île.  Aux côtés du Professeur Novoplansky, l’équipe israélienne se compose du Professeur Noam Weisbrod de l’Institut BGU’s Zuckerberg pur la Recherche sur l’Eau, du Professeur Uriel Safriel du Centre des Conventions Internationales du BIDR’s, du Dr. Alon Ben-Gal du Centre Volcani du ministère israélien de l’ Agriculture, et du professeur Aliza Fleischer de l’Université Hébraïque de Jérusalem. Les îles Galapagos sont considérées comme des «laboratoires naturels», où les conditions écologiques particulières et l’extrême isolement créent une biodiversité d’une incroyable beauté. 


Commenter cet article

commentaires jusqu'à présent. Ajouter le votre