Un événement exceptionnel: la vaste mosaïque de Lod arrive au Musée du Louvre.
Lors de travaux liés à la construction d’une autoroute, une mosaïque est découverte en 1996 à Lod, une ville située entre Tel-Aviv et Jérusalem, connue à l’époque romaine sous le nom de Lydda. Dégagée à l’occasion de fouilles de sauvetage menées par l’archéologue Miriam Avissar, cette mosaïque appartenait à un pavement un peu plus vaste dont elle constituait la plus grande partie.
Remarquablement conservée, cette grande mosaïque a été découverte à Lod en 1996. Elle appartenait à un vaste pavement qui ornait le sol d’une pièce – vraisemblablement une pièce de réception dans une maison. Composée de cubes de marbre et calcaire, et de rares cubes de pâte de verre, elle offre une image riche et précise du monde animal dans toute sa diversité. L’activité humaine est évoquée par deux bateaux qui naviguent parmi la faune marine du registre inférieur.
La mosaïque mesure 17 X 9 m. Elle se compose de tesselles (petits cubes) de pierres (marbre et claire). L’état de conservation de cet ensemble est excellent.
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Le décor de la mosaïque de Lod s’organise en trois zones : une partie centrale à peu près carrée flanquée en partie inférieure et supérieure, de deux panneaux rectangulaires.
Le médaillon hexagonal central, plus apaisé que les autres segments de la mosaïque, présente le spectacle étonnant d’animaux exotiques : éléphant, girafe, tigre, rhinocéros. Tous, dont quelques prédateurs, semblent vivre en bonne entente, sous la protection de lions sereins, grondant un passage vers la mer où apparait un monstre marin. Cette scène étonnante a pu être analysée comme une image de la société de Lydda à l’ère romaine, ou citoyens de différentes confessions coexistaient en paix.
Du 22 mai au 19 août 2013
Antiquités grecques, étrusques et romaines, Aile Denon, rez-de-chaussée, cour du Sphinx, salle 31, Musée du Louvre, Paris.
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