L’attaque annoncée par les hackers anti-Israël et antisioniste le dimanche 7 avril 2013 qui devait avoir pour but “d’effacer la présence d’Israël dans le cyberespace’’ s’est révélée être un véritable fiasco.

En effet, les rares succès enregistrés en ce jour concernent des petits sites israéliens mais dont les données ne compromettent pas l’avenir du pays. En réponse à ce désagrément, des hackers israéliens ont eux réussi à pirater de hauts sites palestiniens notamment ceux du jihad islamique.

#OpIsrael avait publié sur Internet la date de leur prochaine attaque. Le pays s’attendait donc à ce qu’ils s’en prennent aux sites du gouvernement, des banques et des assurances mais finalement, seuls des sites mineurs et mal protégés ont pu être attaqués.

Ces pirates ont par la suite publié un compte rendu de leurs exploits sur Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux. Par exemple, en créant une liste de noms et numéros de cartes de crédit israéliennes ou encore en postant ceci : « Anonymous a causé à Israël la perte de $5 milliards en s’attaquant au site de la bourse de Tel-Aviv ».

Bien évidemment, tout ceci était faux. Face à leur pauvre performance, les hackers ont préféré propager des rumeurs afin de créer le buzz et faire parler d’eux.

Le directeur général de Break Security, Nir Goldshlager qui est le hacker israélien le plus connu a relevé de nombreuses failles dans les messages de propagandes. Les “génies” informatiques d’#OpIsrael ont prétendu avoir piraté le site de la police israélienne dont l’adresse internet est : www.police.gov.li.

Cependant, ce site n’existe pas car la terminaison des sites israéliens est il et non pas li. Cette grossière erreur parmi tant d’autres reflète un manque de connaissance informatique et des menaces vaines. 

La riposte concrète israélienne ne s’est pas faite attendre, des douzaines de sites Iraniens, Turques, Indonésiens et d’Afrique du nord ont été piratés. Le groupe de hackers israéliens ‘Israeli Elite Hackers’ s’est même félicité d’avoir endommagé des sites de l’autorité palestinienne pendant quelques heures.

Les sites de petites envergures étant mal sécurisés ont été les seules victimes de dimanche dernier et doivent donc remettre un peu d’ordre dans leurs affaires. Afin d’éviter ces désagréments dans le futur, il leur faudrait engager des experts pour renforcer la sécurité de leur site.

Ces pare-feux sont souvent coûteux et c’est pourquoi Goldshlager affirme que “l’état devrait aider les petites entreprises dans ce domaine afin de bloquer totalement ces hackers”.

Dimanche en fin de soirée, sur la page Twitter de #Opisrael, on pouvait lire : ‘’Durant les dernières trente heures, nos opérateurs ne se sont pas arrêtés, nous prenons maintenant une pause’’.

Ces attaques visant la chute d’Israël ne sont pas rares. Parmi ces piratages, on rappelle celui de Janvier dernier où un hacker se disant en Arabie Saoudite prétendait avoir paralysé le site de la bourse de Tel Aviv ainsi que celui de l’aviation nationale.

Il avait également publié des détails de centaines de cartes de crédits israéliennes. Les dégâts ont tout de même étaient limités par la compagnie de carte de crédit qui a immédiatement annulé ces cartes.

En novembre, un commun effort des hackers pour entraver la marche de certains sites israéliens afin de manifester leur supports à Gaza. Israël a enregistré prés de 60 million de piratages qui ont failli causer des dégâts importants.

Un militant officiel du Hamas Ihab Al-Ghussian a salué l’attaque de dimanche : ‘’Que Dieu bénisse les esprits et les efforts de ces soldats de cette bataille électronique’’ a-t-il publié sur sa page Facebook.

#OpIsrael et Anonymous ne sont ni les premiers ni les derniers à s’attaquer à des sites israéliens. Les hackers ne cesseront jamais de mettre en péril la sécurité de ce pays. C’est un réel combat et chaque attaque est un nouvel entrainement et un apprentissage supplémentaire pour les experts israéliens.

Il ne leur reste plus qu’à démasquer leurs méthodes et à renforcer la sécurité des sites israéliens peut importe leur importance à l’échelle nationale et internationale.